Explications et présentations

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Introduction

Pour rappel, la cornemuse est un instrument musical à vent (aérophone à multiples anches avec réservoir flexible d'air) qui dans sa manière la plus simple est formée d'un tube perforé (chalumeau ou puntero en castillan), pourvue d'un bourdon inséré à l'intérieur d'une poche, cette poche servant de réserve d'air. L'air entre dans la poche (fol o fuelle) à travers un second tube (porte vent ou sutel, ou soplete), qui a une valve empêchant la sortie de l'air envoyé par le sonneur à l'aide de sa bouche et surtout ses poumons.

Son origine est lointaine et se situe à peu près vers l’an 3000 avant JC. Les cornemuses d’Europe, mais aussi du monde entier, sont nées d’un long voyage et de mélanges de différentes cultures et peuples ainsi que de besoins des régions et pays dont elle est encore présente pour certains.

La cornemuse a été un instrument traditionnel, distribuée par de nombreux pays dans le monde entier. Les cornemuses les plus connues sont celles des pays avec des ancêtres celtes de l'Europe Atlantique.

En Espagne on distingue un bon nombre important de cornemuses.

Nous en détaillerons 6 différentes. Son origine est la même que toutes les autres cornemuses d’Europe. Bien que le nom soit commun et qu'elles appartiennent à la même famille,  précisons bien qu'elles sont tout de même différentes selon leur technique de fabrication, de jeu et doigté et leur morphologie. Évidemment, cela ne veut pas dire que toutes aient la même vitalité, ni le même nombre de pratiquants. Comme toutes les cornemuses d’Europe, on suppose qu’elle fut amenée par les Romains. Chaque pays ou régions se la sont appropriés et l’ont faite évoluer à leur convenance et besoin. On appelle un sonneur de gaita, gaitero (en castillan ou gaiteiro (en galicien). Celui-ci comprime avec son bras la poche afin que l'air sorte par les bourdons et le chalumeau afin d'en tirer un son.

Le mot « gaita » est la traduction en castillan du mot cornemuse. Précisons aussi que sur la péninsule ibérique, le mot "gaita" est aussi employé pour nommée les flûtes ou autres instruments à vent, surtout en Amérique du Sud. Tout ce qui est appelé gaita, n'est pas forcément une cornemuse. N’oublions pas non plus que le terme gaita a toujours eu un double sens, que l'on ne mentionne jamais car tout le monde le connaît là-bas en Espagne comme chez nous le «pipo». Il s’apparente beaucoup aux noms de cornemuses des pays de l’Est « gaida » comme par exemple en Bulgarie.

On peut aussi les trouver, nommées sous le nom de "cornamusa". Mais, le nom de cornamusa n'est pratiquement pas utilisé sur la Péninsule, s'agissant d'un mot pris du français cornemuse", qui restant généraliste.

Dans une bonne partie de la Péninsule Ibérique, avec le Portugal et l'Andalousie, on joue quelques modèles de hautbois populaires, qui selon les zones et les langues, reçoivent différents noms. Le plus commun en Espagne est celui de dulzaïna. Toutefois, tant en Navarre comme en Aragon, les hautbois peuvent s'appeler aussi "gaitas". Ils ont une anche double comme le punteiro d'une cornemuse galicienne ou asturienne, mais ils sont directement joués avec la bouche. Ils ne possèdent ni de soufflet, ni de bourdons, ce pourquoi ils ne feront pas partis de la famille des cornemuses. On pourrait les apparenter à nos grailles du sud de France ou nos fameuses bombardes.

La cornemuse espagnole (dite "gaita")

 

Photo C.Bertandeau (gaita Calvo Regueiro)

 C’est une cornemuse constituait comme toutes les autres cornemuses. C’est un instrument à anches doubles.

Une poche qui lui permet d’avoir un son continu, un porte vent (soplete), afin de pouvoir faire entrer l’air dans la poche, une chanterelle (punteiro) ou l’on joue les notes, et le(s) bourdon(s) munis chacun d’anches simples.

Le bourdon est apparu environ vers le IXème siècle et il s’est avéré être un grand progrès car il a permis au chalumeau à poche une note grave et constante.Les différentes gaitas espagnoles proviennent de l’évolution de cet instrument. En ce qui concerne la gaita galicienne, elle émet la tonique du chalumeau bien que deux octaves plus grave. Elle a acquit une identité propre au Moyen Âge.


Plus tard, on ajoutera à la gaita un chalumeau et un bourdon, puis deux bourdons supplémentaires : le petit bourdon et le bourdon ténor. Après quelques hésitations au sujet de leur situation, la sagesse populaire finit par les situer où ils sont de nos jours: unis au flanc droit de la poche.

Il est même possible de voir des gaitas possédant jusqu’à avec 6 bourdons, mais ce genre d’instrument est rare, et n’existent que sur la demande de certains musiciens.

Etant donné ce placement caractéristique des trois sorties tonales, on pourrait dire que l’instrument enveloppe le gaiteiro de son harmonie.

Cela différencie et singularise du point de vue esthétique la gaita par rapport aux autres cornemuses d’autres régions et pays géographiques et culturelles. Les différences quant au timbre et à la technique d’exécution, sont également importantes, même en ce qui concerne les gaitas proches au niveau géographique (Asturies, Galice, ….).

En tant qu’instrument populaire, la gaita a dû supporter, tout au long de l’histoire, de nombreux revers. Non seulement, elle a été condamnée par l’Église, mais elle a également pris part à de nombreux évènements sociaux et liturgiques.

(Photo Xosé et Alfonso .Gil – Gaita Gil)

Elle traversera une dure période de déclin durant le règne des Rois Catholiques jusqu’à la relance de la culture galicienne au XIXème siècle. Par exemple, en Galice, elle parvint alors à ressurgir avec une telle force que certains « gaiteiros » obtinrent un statut comparable à celui des fonctionnaires, jouissant de contrats à vie et d’un grand prestige professionnel.

Depuis 1936, lors de la guerre civile espagnole, jusqu’aux années 70, son essor recommence à s’affaiblir, tout du moins officiellement. Son utilisation perd son prestige, la rabaissant à un emploi strictement folklorique, mis à part de rares exceptions.

Depuis lors, elle redevient peu à peu populaire. Plus que jamais, elle est reprise par des personnes reconnues à niveau culturel et social surtout par des jeunes. Pendant les années 90, une telle éclosion a lieu que son usage et son apprentissage sont devenus massifs. Durant toute son histoire, la gaita n’avait jamais jouit d’un tel succès à tous les niveaux de la société.

De nos jours, elle est reconnue à l’échelle internationale. Grâce à l’introduction de son étude au Conservatoire, et a même égalé d’autres instruments classiques.

D’illustres « gaiteiros » comme O Rilo, Ventosela, Penalta, Feijoo, gaiteiros de Soutelo, Os Morenos, Os Campaneiros, Os Tempranos, Os Garceiras, Ricardo Portela, Moxenas, Os Cruceiros, Os Montes, Os Rosales… et des constructeurs comme Villanueva, Santalices, Carril, Paulino, Xosé Seivane ou Antón Corral, parmi bien d’autres, ont participé à maintenir, rendre digne, construire et transmettre cet instrument, ainsi que son héritage depuis la fin du XIXème siècle et durant tout le XXème.

Aujourd'hui, il faut compter en général un an d'attente pour se faire livrer son instrument voir plus chez certain facteur. Chaque instrument requiert environ quarante heures de travail. La production même si chez certain s’est plus ou, moins mécanisé (Seivane) on ne peut accroître la production car pour fabriquer une cornemuse, il ne suffit pas d'enfourner un tronc dans une machine ; le son de l'instrument est l'âme de l'artisan, et aussi son plaisir.

Certain raconte que, dans leurs poches, les cornemuses portent le son et l'air de la terre, que chaque gaita a une âme.

Les différentes gaitas

- La gaita charra : La gaita charra est une flûte de trois trous qui est utilisée dans la province de Salamanque. Elle n'a pas de poche, ni de soufflet. Ce n'est pas une véritable cornemuse, mais une flûte de biseau, semblable à la flûte douce ("recorder" en Anglais) ou au Galoubet (France), seulement qui comporte 3 trous, puisqu'elle est jouée seulement avec la main gauche. Sur l'épaule du même côté, le joueur accroche un tambour à l'aide d'une sangle, tandis qu'avec la main droite le joueur tape sur le tambour à l'aide d'une baguette...
Elle est apparentée avec d'autres instruments semblables, comme la xipla asturienne, la flûte rociera d'Andalousie, le txistu basque, le flaviol catalan ou le galoubet du sud de la France, tous joués seulement avec une seule main.

- La gaita zamorana :
Le nom de cette gaita est employé dans les encyclopédies et les traités d'instruments musicaux, mais personne ne l'utilise en Espagne dans le langage courant. Il s'agit par conséquent d'un nom érudit et, en outre, inadéquat.
Une gaita zamorana est une zanfoña (en Anglais "hurdy-gurdy", ou en français, "vieille à roue"). Il ne s'agit donc pas d'une cornemuse. Et de plus, cet instrument n'a rien de zamorano. "Zamorano, zamorana". On veut dire par là, propre ou naturel de la province de Zamora. La zanfoña est un ancien instrument qui est joué depuis le Portugal jusqu'à la Russie, dans différentes versions. Celle qui est jouée dans la Péninsule Ibérique (l'Espagne et le Portugal) c'est un modèle unique, sans variante locale. C'est-à-dire que la vielle jouée à Zamora et celle jouée en Galice, Asturies, Castille, etc....n'ont rien de différentes. Ce qui est en effet certain, c'est que, en ayant des cordes "chantantes" qui produisent les notes de la mélodie, plus d'autres qui produisent un faible son continu. Cela rappelle un peu les sons de cornemuses à soufflet. C'est le motif pour lequel en Asturies, la zanfoña a reçu parfois le nom de "cornemuse de thon à nageoires jaunes", en asturien "thon à nageoires jaunes" fait référence en Espagnol à "vielle".

La gaita extremeña : Flûte qui s'apparente beaucoup à la gaita charra et qui est jouée de la même manière.

Petites présentations des véritables cornemuses espagnoles

La gaita galicienne

Photo C.Bertandeau (gaita Seivane)

Petite précision avant de commencer, je tiens à préciser que le nom Gaita Gallega (Gaita Galicienne) n'est pas le véritable nom de cette Gaita. On l'appelle normalement Gaita Do Fol (Gaita de Flo en français), grande ressemblance à la Gaita de Fole du Portugal. D'ailleurs la langue de Galice, le Gallego a beaucoup de similitude avec le portugais.

C'est la Cornemuse de Galice, région du Nord-Ouest de l'Espagne, qui fait partie de ces pays Celtique. Elle est utilisée aussi dans le nord du Portugal, est physiquement très similaire à celle des Asturies et de Zamora.

 Au XVe siècle, le roi Carlos 1er d'Espagne expulsa les Gaiteiros (joueurs de Cornemuses ou Gaïta ) de Galice, les accusant d'hérésie. Quatre siècles plus tard, une génération d'intellectuels se chargea de faire renaître cette musique, d'éminents cornemuseux allèrent collecter dans tout le pays une tradition orale enfouie.

Mais au 20 e siècle la guerre civile éclata, et les autorités de l'époque arrêtait ceux qui jouaient de la gaita, alors il fallu se taire et pleurer en silence.

Puis l'émigration de la population vers les grandes villes vida des villages entiers. Les campagnes se désertifièrent. Il fallut attendre la fin des années 70 (mort de Franco) pour qu'un vent de liberté se mette à souffler dans les Gaitas.

Aujourd'hui, grâce aux médias entre autres, les Gaiteiros reconnus... Certains de ceux qui collectent les airs moribonds vendent des disques par milliers : ce sont les représentants d'un mouvement baptisé "novo folk galego" (nouveau folk galicien).

La cornemuse galicienne présente des différences avec l'asturienne. Elles ont souvent la même tonalité, mais, la cornemuse galicienne a des bourdons plus courts, et l'anche du punteiro est plus longue.

Le timbre de la galicienne est plus piquant, la puissance sonore plus faible, le doigté est ouvert comme celle de la flute douce, et son extension est traditionnellement d'un huitième de ton au dessus. Le punteiro est chromatique.
Son secteur d'utilisation est la Galice et quelques zones d'influence comme le Portugal et le secteur de Léon du Bierzo. Elle est aussi utilisée depuis la fin de la Guerre Civile par l'armée espagnole, bien que seulement en complément d'autres instruments dans les bandes militaires.

La gaita asturienne

Photo (Hevia Parrado y Aragon)

La cornemuse asturienne vient des Asturies, bien que l'on voit son utilisation depuis quelques années en Région cantabrique, où quelques personnes ont commencé à la nommer "cornemuse astur-cántabra" et de nos jours "cornemuse cántabra". Il faut dire que dans les deux lieux il s'agit précisément du même instrument, qui est généralement fabriqué en Asturies. Ce sont des motivations de type politique qui font qu'on la baptise avec ce nom inadéquat, parce que d'appliquer la même logique il n'aurait pas sens appeler la cornemuse écossaise ainsi, "cornemuse escoceso  - irlando  - canadiense  - americano  - indio  - pakistaní  - etc....", c'est-à-dire, en l'appelant non par le nom du lieu d'où elle est originaire, dans ce cas Ecosse, mais du lieu où elle est utilisée.

La gaita asturienne est différenciée de son parent proche, la galicienne. Elle est plus grande, les bourdons sont plus grands, pour la même tonalité, avec une anche plus courte, et un timbre bien caractéristique. Le doigté est semi-fermée ou fermé analogue au uilleann pipe ou à la cornemuse écossaise. Le doigté semi-fermée a aussi une particularité technique de contact qui font que le style sonne plus "baroques", avec une présence marquée de l'effet staccato, en intercalant constamment une note grave en moyenne avec les autres. Actuellement la cornemuse asturienne permet l'exécution de modifications. Les intervalles répondent au raffinage temporaire, ce pourquoi elle est compatible avec tout autre instrument.

La Xeremía :

Est une cornemuse propre de Majorque, la plus grande des Iles Baléares. Elle appartient à la famille méditerranéenne des cornemuses. Elle est étroitement apparentée avec celle d'Italie ("zampogna") et avec celle de la Catalogne ("sac de gemecs").


Le Sac de gemecs :

C'est la cornemuse qui est traditionnellement utilisée en Catalogne, et qui est apparentée avec la xeremía mallorquina et avec la zampogna italienne. Depuis quelques années on travaille intensément sur sa récupération, mais comparativement à la situation en Galice et Asturies, son utilisation est plus étendue.


La gaita de boto

C'est le nom donné traditionnellement à la cornemuse propre d'Aragon. Celle-ci en effet est une authentique cornemuse à soufflet. Comme celle de Catalogne. Depuis un certain temps on travaille à sa récupération, mais c'est aussi est un instrument d'une utilisation plus limitée qu'en Asturies ou la Galice.

La gaita de fole

C'est le nom donné à la cornemuse utilisé dans le nord du Portugal et dans les régions voisines de la  province espagnole de Zamora, bien qu'on insiste à ce qu'elle soit appelée avec le nom de "Gaitas de foles". Il s'agit principalement du même instrument, bien que ce qui est portugais se réfèrent généralement à elle comme "cornemuse trasmontana" (par la région d'après Vous Montagnes) et les Espagnols comme "cornemuse sanabresa" (par le secteur zamorana de Sanabria, même s'il est aussi utilisé dans d'autres comme Sayago et Énumère).
Elle appartient à la même famille des galiciennes, asturiennes, celle appelée "famille atlantique" ou "famille céltica". Sa conformation est semblable à ce qui est asturienne, mais le doigté est ouverte comme celle de Galice.

Toutefois, sa caractéristique plus particulière est une échelle particulière, avec le 3º, 6º et 7º degrés neutres, à un demi - chemin entre le bémol et le diese, principalement les mêmes irrégularités que présente l'échelle de la cornemuse écossaise. Ce n'est pas par conséquent un instrument approprié pour jouer conjointement avec d'autres instruments qui ont un raffinage standard dans ses intervalles.

Les facteurs et artistes et autres

Quelques facteurs d’instruments continuent la popularisation de l’instrument. En voici un petit rayon qui permettra de guider les intéressés.

En Espagne

José Morantes, soliste virtuose a gagné sa vie en jouant de cet instrument, ayant eu sa 1ère gaita à l’âge de 11 ans il vu Carlos Nuñez et bien d’autres venir collecter son répertoire, mais pour lui les jeunes ont perdu la douceur du son juste, ils jouent trop vite et rien que de les voir lever les doigts comme ils le font l’attriste beaucoup.

Cristina Pato (Photo Zouma record.com)

Nous n’oublierons pas de parler de Seivane, sonneur autodidacte depuis 1933, et inventeur de génie, Seivane a fabriqué sa première cornemuse il y a environ soixante ans. Il appris le métier à ses fils qui partirent l'exercer à Barcelone et apprirent eux-mêmes le métiers à leurs enfants. Il y a cinq ans, avec le progrès et la percée du nouveau folk, l'atelier de Seivane a déménagé près de l'autoroute de l'Atlantique, à Cambre. Ils ont décidé de retourner au pays. Trois générations dont la dernière connaît la gloire : Susana Seivane (dit la « Seivana »),  que a commencé à jouer quand elle avait trois ans. Son grand père dit d’elle "Ma petite fille a des doigts en or". Pour Seivane les femmes peuvent mieux jouer de la cornemuse que les hommes car il est persuadé qu'elles ont un sens artistique plus développé. Raison ou tort, nous sommes bien forcé de le croire un peu au vue d’un concert donné par sa petite fille ou encore une autre sonneuse de gaita galicienne comme Cristina Pato.

Certains facteurs font un travail d’orfèvrerie et d’art sur leurs instruments. Mais il arrive souvent qu’ils fassent aussi appel à des personnes extérieures pour tout ce qui concerne les sculptures de précision.

Ex ci-dessous :

Photos Xosé Manuel et Alfonso Gil

Précisons que ces instruments présentés ci-dessus sont d’une valeur inestimable.

L’Espagne voit depuis plusieurs années des sonneurs de cornemuse devenir de véritable star médiatique, comme José Angel Hévia (asturien), Susana Seivane (Galice), Cristina Pato (Galice), Carlos Nuñez (Galice), …et bien d’autres encore. La croissance de la notoriété de la gaita espagnole en France est aussi due à la venue de pas mal d’artistes solistes comme Susana Seivane, Carlos Nuñez, Cristina Pato. D’autres viendront encore, et encore.

Pour certain de ces artistes, leur notoriété est devenue internationale outre atlantique.

Grâce au renouveau de la celtie et de pas mal de festivals comme celui de Lorient en France, ou d’Ortigueira en Espagne et bien d’autres encore, la gaita connaît un essor exceptionnel, comme par exemple en France, où une fédération a vu le jour il y a peu de temps rassemblant tous les sonneurs de gaitas galiciennes mais aussi promouvant la culture de Galice et dite « celtique » d’Espagne.

Depuis plusieurs années nous voyons des groupes folkloriques galiciens ou asturiens défiler dans nos rues un peu partout en France lors de fêtes et festivals pas essentiellement celtiques.

Certain facteur de gaitas se sont vu obliger de créer des sites internet en français, d’autres font appel à des français pour les représenter en France. Pour conclure, la gaita est devenu un instrument de musique pas essentiellement espagnole, pas non plus essentiellement celtique, cet instrument est devenu l’ambassadeur de toute une population, d’un pays et de l’ensemble de ses différentes culture. Et nous sommes bien forcés de voir que cette dernière n’a pas de frontière.

Quelques références musicales à retenir :

Facteurs de gaitas : Xosé Manuel et Alfonso Gil, Xosé et Alvaro Seivane, Francisco Calvo Regueiro, Antón Varela, Hevia Parado y Aragon, Antón Corral, Emilio Corral,  ...

Artistes actuels : Anxo Lorenzo, Xosé Manuel Budiño, Carlos Nuñez, Cristina Pato, Susana Seivane, Carlos Campos, et une multitude d'autres sonneurs et sonneuses ...

Livres et méthodes : Os Segredos Da Gaita...

Cet Article sur l'histoire de la cornemuse espagnole a été effectué et écrit à partir de recherches personnelles auprès de luthiers et sonneurs de gaitas en Espagne. Toute copie de cette page internet est strictement interdite sans en demander l'autorisation à son auteur.